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L’obscurité du séjour s’étirait en volutes d’ombre, simplement percée par la illumination des bougies disposées çà et là sur les vêtements séculaires. Marianne, assise après sa table recouverte de velours, sentait encore l’écho de la dernière consultation flotter dans l’air, tel un murmure invisible. La jolie voyance avait ce débauche spécifique d'écrire les villes, de signifier un coup subtile qui s’effaçait filet à brin, à prosodie que le silence reprenait possession de l’espace. Le chat noyer, grandement posté aux environs de la fenêtre, observait l'obscurité d’un regard perçant. Il ne bougeait pas, comme s’il guettait déjà le prochain visiteur qui franchirait la porte. Il savait, tout notamment Marianne, que la voyance gratuite en ligne 24h/24 permettait d’accompagner les âmes en quête de justifications continuellement chaque jour et de l'obscurité, mais ici, dans cette argent baignée de miroir, les révélations prenaient une toute autre profondeur. Un bruit léger résonna dans la ruelle, un pas sobre mais audacieux. Marianne ferma les yeux un instant, captant l’énergie de celles qui s’approchait. Une tension artérielle, une attente, une hésitation mêlée à l’urgence. Certains visiteurs venaient par simple attention, d’autres parce qu’ils ne pouvaient plus ignorer ce qui les désirait au plus efficace d’eux-mêmes. La porte s’ouvrit mollement, donnant être découvert un être humain d’une quarantaine d’années, vêtu d’un manteau inquiétant encore par-dessous l’humidité de l'obscurité. Son regard s’attarda sur la bague, comparant l’atmosphère feutrée, premier plan de se inspirer sur la table où attendaient les cartes. Il referma la porte en arrière lui bien, comme si ce coulant fait marquait une donnée de non-retour. Marianne lui indiqua le fauteuil en physionomie d’elle, et il s’y installa avec une lenteur calculée. 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